Par rapport à l’année précédente, les coûts des primes d’assurance maladie ont augmenté de 6,6%. Cette hausse des prix touche surtout celles.eux pour les fins de mois sont déjà difficiles. Elle s’accompagne d’une tendance générale à l’augmentation du coût de la vie, causée par les dernières crises que nous avons connues – le covid, la guerre en Ukraine et le réchauffement climatique. Les salaires restent inchangés, les travailleurs souffrent et les capitalistes engrangent d’immenses bénéfices.
Même si l’augmentation des prix des primes d’assurance maladie n’est pas prise en compte dans le calcul de l’inflation, elle a des conséquences réelles sur la vie des travailleurs. Celles.eux qui ne peuvent pas supporter la hausse des prix des primes risquent d’être mis.e.s sur liste noire : Cela signifie que la caisse d’assurance maladie ne prend plus en charge des frais de médicaments importants, comme par exemple pour les traitements de personnes séropositives. La politique de santé de la suisse tue !
La spirale d’une augmentation des coûts combinée à une détérioration des services publics est le produit d’une gestion privée du secteur de l’assurance maladie qui n’est pas capable de considérer d’autre objectif que la maximisation de ses profits. Lorsque notre santé est sacrifiée pour le profit de quelques capitalistes, et nous en souffrons tou.te.s.
La dépense publique de milliards pour le sauvetage du crédit suisse a été justifiée par le fait qu’elle serait une nécessité absolue pour protéger nos moyens de subsistance. Mais l’appauvrissement de la population active – par l’inflation et par la hausse des primes – est balayé d’un revers de main comme s’il ne pouvait en être autrement.
Le capitalisme n’est pas en mesure de satisfaire les besoins fondamentaux de la population. C’est pourquoi nous nous battons pour un autre avenir, un avenir où nos vies valent plus que les profits de la bourgeoisie. Nous voulons un système de santé social, avec une assurance unique et publique et qui ne soit pas gangréné par la logique du marché.