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Le gouvernement israélien mène une campagne de terreur sans précédent à Gaza, privant toute la population de nourriture, d’électricité, d’eau, carburant, de soins médicaux. Plus de 5’700 personnes ont été tuées. Sous la menace d’une destruction totale de leurs villes, 1’000’000 d’habitantes ont été obligé.e.s à fuire le nord de Gaza vers le sud, où ils et elles sont bloqué.e.s à la frontière avec l’Égypte. Israel mène en même temps une guerre de propagande massive, soutenue par les pays impérialistes.

C’est la colonisation qui cause première de la violence. En tant qu’habitant es d’un pays profondément lié – tant sur le plan économique que politique – à l’état colonial d’Israel, il est de notre devoir de faire pression sur la confédération pour qu’elle mène une politique de solidarité avec la palestine occupée.

Face à la complicité des pays occidentaux et des médias mainstream, à leur silence quant aux crimes de guerre israéliens nous joignons nos forces avec toutes les organisations se battant pour les droits despalestiniens en Suisse pour convoquer une manifestation nationale.

Rassemblons nous tous·te·s à Berne pour exiger la fin de la complicité de notre gouvernement avec le génocide en cours à Gaza, avec l’occupation et pour monter notre solidarité avec le peuple palestinien.

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L’inflation n’impacte pas que les travailleur.euse.s, mais le système capitaliste dans son entier, qui doit donc remédier à ce problème. La solution souvent présentée comme étant la seule à-même de ralentir l’inflation est la hausse des taux d’intérêts (source), dans l’idée que cela dissuade d’emprunter et de faire circuler plus d’argent.

Actuellement, le taux directeur de la BNS (taux d’intérêt de référence pour emprunter de l’argent en Suisse), qui était encore à -0.75% en juillet 2022, a progressivement augmenté pour atteindre 1.5% à la fin mars 2023 (source), alors que l’inflation s’élevait à 3.4%. Cela a pour conséquence un ralentissement de l’économie, les entreprises diminuent leurs investissements et cessent d’embaucher, voire licencient, ce qui augmente le chômage.

Le but est de briser le “cercle vicieux” de l’inflation (les prix qui augmentent poussent à augmenter les salaires, ce qui augmente la quantité de monnaie en circulation, ce qui augmente l’inflation, ce qui fait monter les prix, et ainsi de suite) mais des études récentes menées par le FMI lui-même tendent à montrer que ce cercle vicieux n’aurait en réalité jamais été observé (source). D’ailleurs, le fait d’augmenter les taux d’intérêt n’aide potentiellement personne : il pénalise d’un côté les prolétaires qui ont des dettes à payer, et de l’autre les entreprises qui doivent rembourser des emprunts. Pour conserver leurs profits, ces entreprises peuvent décider d’augmenter leurs prix, ce qui n’arrange finalement rien à l’inflation…

À court terme, il faut donc revendiquer de bloquer les taux d’intérêt à un taux fixe. Mais à long terme, la meilleure (et seule) solution est la création d’une société dans laquelle les moyens de productions sont aux mains de la classe laborieuse. En d’autres mots, ce n’est pas nécessairement l’inflation qu’il faut combattre, mais les capitalistes / le capitalisme.

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Chers locataires,

Peu d’entre nous peuvent se permettre de devenir propriétaire d’un appartement ou d’une maison. Nous n’avons pas d’autre choix que de louer notre logement. Les bailleurs et les propriétaires immobiliers profitent de la forte demande de logements pour faire valoir leurs propres intérêts financiers, ceux de la classe capitaliste.

Au cours des vingt dernières années, les loyers ont augmenté de 20% dans le canton de Berne. En ville de Zurich, ils ont même augmenté de 40%. Selon les propriétaires, ces augmentations sont justifiées par une forte inflation. Pourtant, selon la RTS, en Suisse, un ménage locataire paye en moyenne 370 francs de loyer qui ne sont pas justifiés ni par l’augmentation des taux hypothécaires ni par l’inflation ni par l’augmentation les coûts d’entretien. Ces 370 francs vont directement dans le porte-monnaie des requins de l’immobilier.

Dans une logique capitaliste, la pénuire de logements est exploitée pour augmenter artificiellement les loyers. L’Etat doit prendre des mesures urgentes pour nous protéger de cette exploitation, mais il ne réagit que bien trop tard et avec trop peu de détermination.

Nous demandons:

• Une nationalisation du logement.
• Des loyers adaptés aux revenus des locataires.

Avoir accès à un logement abordable est notre droit. Bats-toi avec nous !

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Pourquoi ne faut-il pas espérer de mesures fortes de la part de la Confédération pour vaincre l’inflation ?

Historiquement, pourrait-on dire culturellement, la suisse règle ses crises économiques par une politique d’austérité et une “exportation” de ses travailleurs étrangers, désirable dépendant de la conjoncture. Pas de “gel des prix”, une indexation des salaires au minimum du minimum, la Suisse a d’autres priorités.

Le Franc fort est l’épine dorsale de la confédération pour lutter contre l’inflation. Afin de rester gagnante dans l’import-export et maintenir son attractivité auprès de fonds étrangers, la monnaie suisse doit rester stable.

En attendant, la population suisse est sommée de se serrer la ceinture, en attendant des jours meilleurs, et la promesse d’une hausse des salaires, on ne sait où, on ne sait quand.

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Par rapport à l’année précédente, les coûts des primes d’assurance maladie ont augmenté de 6,6%. Cette hausse des prix touche surtout celles.eux pour les fins de mois sont déjà difficiles. Elle s’accompagne d’une tendance générale à l’augmentation du coût de la vie, causée par les dernières crises que nous avons connues – le covid, la guerre en Ukraine et le réchauffement climatique. Les salaires restent inchangés, les travailleurs souffrent et les capitalistes engrangent d’immenses bénéfices.

Même si l’augmentation des prix des primes d’assurance maladie n’est pas prise en compte dans le calcul de l’inflation, elle a des conséquences réelles sur la vie des travailleurs. Celles.eux qui ne peuvent pas supporter la hausse des prix des primes risquent d’être mis.e.s sur liste noire : Cela signifie que la caisse d’assurance maladie ne prend plus en charge des frais de médicaments importants, comme par exemple pour les traitements de personnes séropositives. La politique de santé de la suisse tue !

La spirale d’une augmentation des coûts combinée à une détérioration des services publics est le produit d’une gestion privée du secteur de l’assurance maladie qui n’est pas capable de considérer d’autre objectif que la maximisation de ses profits. Lorsque notre santé est sacrifiée pour le profit de quelques capitalistes, et nous en souffrons tou.te.s.

La dépense publique de milliards pour le sauvetage du crédit suisse a été justifiée par le fait qu’elle serait une nécessité absolue pour protéger nos moyens de subsistance. Mais l’appauvrissement de la population active – par l’inflation et par la hausse des primes – est balayé d’un revers de main comme s’il ne pouvait en être autrement.

Le capitalisme n’est pas en mesure de satisfaire les besoins fondamentaux de la population. C’est pourquoi nous nous battons pour un autre avenir, un avenir où nos vies valent plus que les profits de la bourgeoisie. Nous voulons un système de santé social, avec une assurance unique et publique et qui ne soit pas gangréné par la logique du marché.

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Un violent tremblement de terre a frappé la Turquie et la Syrie. La mort de près de 10 000 personnes a été confirmée à ce jour, et des milliers de personnes sont toujours portées disparues.
Le manque d’infrastructures dans ces pays contribue à ce bilan humain désastreux. En Turquie, les avertissements des experts sur les risques de tremblement de terre ont été ignorés, et les bâtiments sont de plus en plus instables en raison des mesures d’austérité prises lors de la construction. La Syrie souffre d’un blocus économique, financier et commercial que les pays impérialistes, dont la Suisse, continuent d’appliquer pendant cet état d’urgence, empêchant ainsi une aide humanitaire importante.
Cette crise, déclenchée par une force de la nature, est nettement aggravée par le système capitaliste et impérialiste.
Dans de tels moments, la solidarité internationale est d’autant plus importante.

Notre organisation lance une campagne de collecte de dons, et tout l’argent collecté sera directement versé aux organisations turques, kurdes et syriennes sur place. Pour des raisons de transparence, le montant final sera communiqué à la fin de la récolte.

Vous pouvez faire le versement en scannant le QR Code, ou directement par versement bancaire à:

CCP : 15-56357-0 ; Jeunes POP Suisse, Rue du Versoix 7, 2300 La Chaux-de-Fonds
Objet : Dons Syrie / Turquie

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Les problèmes rencontrés par les apprenti.e.s sont réels et trop nombreux. Il est plus qu’urgent d’en parler et de changer les choses.

Signe l’initiative et parles-en autour de toi!

En 2021, le parlement et la commission du Canton de Neuchâtel refusaient la pétition et la motion déposées par les Jeunes POP qui demandaient déjà plus de protection des apprenti.e.s, estimant globalement que le cadre actuel suffisait.

Les chiffres et les témoignages récoltés sur le terrain prouvent que c’est faux. Selon une enquête d’Unia de 2019, en Suisse, 33% des apprenti.e.s ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au moins une fois dans leur quotidien professionnel.

C’est pourquoi un comité inter-organisations a décidé de lancer une initiative populaire demandant:

L’instauration de contrôles réguliers et non annoncés des lieux d’apprentissages organisés par les partenaires sociaux et l’Etat afin de garantir le bien-être et les droits des apprenti.e.s. Le non-respect de ceux-ci doit entraîner des conséquences contraignantes dans le but de responsabiliser les entreprises.

En effet, en cas de problème, l’intervention repose actuellement sur la dénonciation par l’apprenti.e. Ceci est souvent difficile en raison de la pression hiérarchique et de la peur de perdre sa place.

Une augmentation du nombre de conseillers et conseillères en formation professionnelle (CFP) afin d’assurer un suivi régulier et efficace. Un.e CFP plein temps ne doit pas avoir plus de 200 dossiers individuels.

A Neuchâtel, un.e CFP est chargé d’en moyenne 400 apprenti.e.s et doit (théoriquement) leur rendre visite au moins une fois durant la formation. Au vu des témoignages, ce n’est pas suffisant.

Une meilleure formation de base obligatoire sur les droits des apprenti.e.s et plus généralement le droit du travail, le fonctionnement du partenariat social en Suisse et le rôle des syndicats.

Le système de l’apprentissage est complexe et encadré par plusieurs lois. Il est nécessaire de connaître ses droits pour se protéger et de savoir vers qui se tourner pour avoir du soutien.

Une formation obligatoire dans le but de sensibiliser les formateurs et formatrices en entreprise aux problématiques des apprenti.e.s, particulièrement le harcèlement et les violences physiques et psychologiques.

Les formateurs et formatrices en entreprise jouent un rôle important dans la protection des apprenti.e.s qui doit être reconnu.

Les organisations membres du comité d’initiative dans le Canton de Neuchâtel :
Jeunes POP ; POP ; Parti socialiste ; Jeunes Socialistes ; SSP ; Unia ; USCN ; Les Jeunes Vert.e.s; Les Vert.e.s; la Grève pour l’Avenir.

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